Carfree change d'adresse, cliquez ici pour accéder au nouveau site

Carfree.fr

carfree.fr

La vie sans voiture(s)

La fin arrive

the-end

Notre mode de vie actuel s’est dessiné il y a maintenant 50 ans: le supermarché, la voiture au toit ouvrant, le pavillon, les autoroutes, les zones résidentielles … bref tout ce qui constitue nos imaginaires urbains et de consommation, et que continue à nous vanter quotidiennement la publicité.

Oui, sauf que tout cela c’est bientôt fini. « The end is coming« , car le pétrole cher est en train de remettre tout cela en cause, en faisant de la mobilité automobile un moyen de locomotion cher, et qui le sera de plus en plus dans les années qui viennent. Et il serait très illusoire de s’imaginer que ce sont les quelques voitures électriques et/ou hybrides qui vont sortir sur le marché dans la décennie qui vient, qui pourraient renverser cette tendance lourde.

L’article complet: http://transit-city.blogspot.com/2008/07/quand-tout-un-modle-scroule-02.html

Ravitaillons l’Amérique en carburant

carte-credit-essence

Aux USA, on constate actuellement un grand mouvement de panique des constructeurs automobiles qui ne savent plus quoi inventer pour vendre leurs SUV (4×4 et autres « trucks » ou « pick-up »), dont les ventes sont en chute libre.

Un seul exemple, les ventes du constructeur automobile Chrysler ont chuté de 19% au mois de mars et de près de 30% depuis le début de l’année.

Le groupe Chrysler vient ainsi de lancer un nouveau programme commercial baptisé « Let’s Refuel America » (Ravitaillons l’Amérique en carburant). Ce programme garantit, actuellement, à tout acheteur d’un de ses gros modèles des marques Chrysler, Dodge et Jeep, un gallon d’essence à 2,99 $ (il est à 3.78 $, aujourd’hui) pendant … trois ans !!!

Le programme consiste à donner à tout nouvel acheteur d’une voiture Chrysler une carte de crédit permettant d’acheter de l’essence au prix fixe de 2,99 $ le gallon d’essence.

Cela risque de coûter très très cher à Chrysler, mais cela montre aussi à quel point les constructeurs US sont désorientés par la rapidité des mutations de la société américaine aujourd’hui. Et combien leurs réponses sont dérisoires face à la véritable mutation que la voiture va devoir connaître dans les années qui viennent.

Car ce type de programme ne pose pas la question essentielle, à savoir la consommation énorme d’essence des modèles vendus par Chrysler et par les constructeurs automobiles américains en général. Accessoirement, « Ravitaillons l’Amérique en carburant », cela veut aussi dire « Main-basse sur le pétrole irakien » et « L’Iran n’a qu’à bien se tenir »…*

bush_iraq_gas

Mythologie automobile


Sculpture: Atlas, Martin Bruneau, Autun 2004

La nouvelle Citroën,
extrait de Mythologies
de Roland Barthes. Lire la suite »

Quel avenir pour les hypermarchés avec un litre d’essence à 4 euros?

fin-grande-distribution

Dans le cadre des chantiers City 3.0 et Mobility 3.0, Transit-City a lancé un certain nombre de réflexions sur la ville post-pétrole. A cette occasion, sera organisé le 26 septembre prochain un atelier sur le thème : Et cela ressemblera à quoi la grande distribution avec un litre d’essence à 4 euros ?

Sans préjuger de toutes les conséquences que cela va avoir sur la grande distribution et les modes de consommation de demain, on peut faire l’hypothèse que la figure du centre commercial périphérique cerné de rocades et d’autoroutes et entouré de parking va souffrir. Un supermarché peut-il exister dans un monde sans voiture ou dans un monde où l’essence sera réservée à quelques privilégiés? C’est probablement à la fin d’une aberration économique et écologique à laquelle on devrait assister progressivement dans la prochaine décennie.

Il y a quelques temps déjà, James Howard Kunstler prédisait dans le passionnant documentaire « The End of Suburbia« , la reconversion des centres commerciaux périphériques en lieux multifonctions où les gens peuvent vivre, travailler, acheter des biens. En d’autres mots, transformer des lieux d’usage unique en vrais villages urbains.

Le pétrole cher, c’est, en effet, la fin du fameux adage « No parking – no business ». C’est la fin du modèle ci-dessus, apparu dans les années 50 et 60 et présenté comme l’avenir radieux du genre humain: autoroutes, voitures et supermarchés.

Et l’annonce – sans doute – de nouvelles façons de nous déplacer et, donc, de faire nos courses. Peut-on imaginer que l’on passe de l’image de gauche à celle de droite ? (Plus d’infos sur le cartbike ou « vélo-caddie » ici)

supermarche-voiture-velo.jpg

L’idée peut – a priori – apparaître comme saugrenue, mais ce serait oublier qu’à Copenhague, Ikéa propose déjà des vélos avec des remorques pour ramener ses meubles chez soi.

supermarche-ikea-velo

Les années à venir vont, donc, être passionnantes à vivre, car il va falloir tout remettre à plat, et revoir nos schémas de penser et de faire.

L’Atelier sera animé par François BELLANGER qui, en introduction, présentera « COMMERCES – Et s’il fallait tout repenser? »

La réunion se tiendra au Pavillon de l’Arsenal, de 8h45 à 11h00. 21 Bd. Morland 75004 PARIS. Métro : Sully Morland.

L’inscription est absolument obligatoire

Source: http://transit-city.blogspot.com/

Les biocarburants sont responsables de la crise alimentaire, selon la Banque Mondiale

ble-reservoir

Les biocarburants ont provoqué une hausse des prix du marché mondial de l’alimentation de 75% – bien plus élevée que ce qui était estimé jusqu’alors – selon un rapport confidentiel de la Banque Mondiale obtenu par le Guardian.

Par Aditya Chakrabortty, The Guardian, 4 juillet 2008

Cette évaluation accablante, non encore publiée, est basée sur l’analyse la plus détaillée de la crise effectuée à ce jour, réalisée par un économiste de la Banque Mondiale internationalement respecté.

Ce chiffre contredit les affirmations du gouvernement américain qui prétend que les combustibles d’origine végétale contribuent pour moins de 3% à la hausse des prix de l’alimentation. Il renforcera la pression exercée sur les gouvernements, à Washington et en Europe, qui se sont tournés vers les carburants d’origine végétale pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et diminuer leur dépendance à l’égard des importations de pétrole.

Des sources informées estiment que le rapport, achevé en avril, n’a pas été publié afin d’éviter d’embarrasser le président George Bush.

« Il mettrait la Banque mondiale en situation conflictuelle avec la Maison Blanche », déclarait hier l’une d’entre elles.

Cette information est rendue publique à un moment critique des négociations mondiales sur les biocarburants. Les dirigeants des pays industrialisés du G8 se réuniront la semaine prochaine à Hokkaido, au Japon, où ils discuteront de la crise alimentaire. Ils sont soumis à d’intenses pressions de la part des militants appelant à un moratoire sur l’utilisation de ces carburants.

Ce document va également mettre la pression sur le gouvernement Britannique, qui doit publier son propre document sur l’impact des biocarburants, le rapport Gallagher. The Guardian a déjà révélé que l’étude britannique indique que cette filière de carburants a joué un rôle « significatif » dans l’envolée record des prix des denrées alimentaires. Bien que la publication devait être effectuée la semaine dernière, elle n’a toujours pas eu lieu.

« Les responsables politiques semblent vouloir ignorer ou écarter les preuves solides établissant que les biocarburants sont un facteur important dans les dernières hausses des prix des produits alimentaires », déclare Robert Bailey, conseiller politique d’Oxfam. « Il est impératif que nous disposions du tableau complet. Alors que les politiques se préoccupent de contenter les lobbys industriels, les gens dans les pays pauvres n’ont pas les moyens de manger à leur faim. »

La hausse des prix des produits alimentaires a rejeté 100 millions de personnes dans le monde en dessous du seuil de pauvreté, estime la Banque Mondiale, et elle a provoqué des émeutes du Bangladesh à l’Égypte. Des ministres Britanniques ont décrit la hausse de l’alimentation et des carburants comme « la première véritable crise économique de la mondialisation ».

Le Président Bush a pour sa part attribué la hausse des prix alimentaires à la plus forte demande en provenance de l’Inde et la Chine, mais l’étude de la Banque mondiale estime par contre que « la croissance rapide des revenus dans les pays en développement n’a pas entraîné de fortes augmentations dans la consommation mondiale de céréales et n’a pas été un important facteur responsable des hausses de prix. »

Même les sécheresses récurrentes en Australie, note le rapport, ont eu un impact marginal. Au lieu de cela, il fait valoir que la politique de l’UE et des États-Unis en faveur des biocarburants a eu le plus grand impact sur l’approvisionnement alimentaire et les prix.

Depuis avril, tous les carburants essence et diesel en Grande-Bretagne doivent inclure 2,5% de biocarburants. L’UE avait envisagé de relever cet objectif à 10% d’ici à 2020, mais est confrontée à l’évidence de plus en plus manifeste que cela ne fera que pousser à la hausse les prix des produits alimentaires.

« Sans l’augmentation de la production de biocarburants, les stocks mondiaux de blé et de maïs n’auraient pas sensiblement diminué et les hausses de prix en raison d’autres facteurs auraient été modérées », souligne le rapport. L’échantillon des prix des produits alimentaires de l’étude a augmenté de 140% entre 2002 et Février 2008. Le rapport estime que la hausse des prix de l’énergie et des engrais n’intervient que pour 15% dans cette augmentation, tandis que les biocarburants ont été responsables de 75% de celle-ci au cours de cette période.

Le rapport indique que la production de biocarburants a déstabilisé les marchés de produits alimentaires de trois façons. Tout d’abord, il a détourné des céréales de l’usage alimentaire, avec plus d’un tiers du maïs poussant aux États-Unis qui est maintenant utilisé pour produire de l’éthanol et près de la moitié des huiles végétales dans l’UE destinées à la production de biodiesel. Deuxièmement, les agriculteurs ont été encouragés à réserver des terres pour la production de biocarburants. En troisième lieu, cela a suscité une spéculation financière sur les céréales, augmentant encore les cours.

D’autres études réalisées sur la crise alimentaire avaient examiné une période beaucoup plus longue, ou n’avaient pas relié ces trois facteurs, et concluaient à un faible impact des biocarburants. Mais l’auteur de ce rapport, Don Mitchell, un économiste senior de la Banque Mondiale, a fait une analyse détaillée, mois par mois, de l’envol des prix des denrées alimentaires, qui permet d’examiner plus finement le lien entre les biocarburants et l’approvisionnement alimentaire.

Le rapport souligne que les biocarburants dérivés de la canne à sucre, dans lesquels s’est spécialisé dans le Brésil, n’ont pas eu un tel impact.

Les partisans des biocarburants font valoir qu’ils représentent une alternative écologique au pétrole et aux combustibles fossiles, mais cette affirmation a été contestée par certains experts, qui estiment que cet argument ne s’applique pas à la production américaine d’éthanol à partir de plantes.

« Il est clair que certains biocarburants ont d’énormes répercussions sur les prix des produits alimentaires », déclarait hier le Dr David King, ancien conseiller scientifique en chef du gouvernement. « En les soutenant, tout ce que nous nous obtenons c’est de subventionner l’augmentation du prix des produits alimentaires, tandis que ne nous faisons rien pour lutter contre le changement climatique. »


Pubication originale The Guardian, traduction Contre Info

Fin du pétrole: courage Fillon!

fillon-mans

Le premier ministre français François Fillon déclarait la semaine dernière, le 13 juin 2008, lors de sa visite du site du projet franco-allemand de production d’électricité par géothermie de Soultz-sous-Forêts (Bas-Rhin): Lire la suite »

Un supermarché peut-il exister dans un monde sans voiture?

caddie-bolide

Il y a des informations qui font peur à certains et qui en réjouissent d’autres. Une étude du journal « les échos » lue ce matin m’a redonné le sourire… Selon cette étude, les ventes de produits alimentaires dans les grandes surfaces ont stagné en volume au premier trimestre 2008. On sait d’ores et déjà que les hard-discount tirent leur épingle du jeu dans un contexte de crise économique, mais selon cette étude, la baisse du pouvoir d’achat n’est pas la seule raison. En effet, « la stabilité des prix dans le hard-discount ne permet plus de compenser la baisse des ventes dans les grandes surfaces », selon Olivier Geradon de Vera, vice-président de la société d’études. Lire la suite »

Automobile et consommation d’espace

Automobile et consommation d’espace

L’espace public disponible en milieu urbain est occupé à 90% par l’automobile, c’est-à-dire par le mode de déplacement le plus consommateur d’espace, laissant la part congrue aux autres modes (piétons, vélos, transports en commun). Le graphique ci-dessus montre ainsi l’aberration de notre société basée sur le système automobile. Au sein de nos villes européennes où l’espace public est pourtant rare, on peut ainsi constater que pour une même unité de surface, il est possible de faire circuler 4,5 fois plus de personnes en transport en commun (bus) par rapport à l’automobile, 7 fois plus de personnes en vélo, et près de 10 fois plus de piétons! Lire la suite »

Cittàslow: les villes lentes contre la frénésie automobile

Cittaslow-villes-lentesDans un monde en constante accélération, quelques municipalités européennes ont créé un réseau, Slow Cities, visant à ralentir le rythme de la vie. Ce réseau réunit des villes et municipalités désireuses d’améliorer la qualité de vie de leurs citoyens, notamment en matière de nourriture et d’environnement.Né en Italie, Cittaslow (« Villes lentes » en italien), est issu d’un autre mouvement: Slow Food, en opposition au Fast Food nord-américain, synonyme de mal bouffe. L’objectif de cette organisation internationale est de protéger la gastronomie et le plaisir de la table. Lire la suite »

Villages urbains et nouvel urbanisme

visions-of-future-cities

Le nouvel urbanisme, ou urbanisme néo-traditionnel, vise à retenir de l’urbanisme ancien ce qui constituait la matière la plus intéressante en ce qui concerne le développement durable et la mixité sociale d’une ville : ville des courtes distances favorisant la marche à pied et le vélo, densité d’habitation suffisante pour permettre la viabilité d’activités commerciales, mixité sociale et spatiale des habitants et des activités économiques afin de limiter les déplacements et brasser les différentes catégories de population. Cependant, le nouvel urbanisme favorise également l’émergence de nouvelles formes architecturales, résolument modernes ou par réhabilitation de bâtiments anciens, et de nouvelles formes d’organisation sociale (Internet-Intranet, associations de quartiers ou villageoises, etc.) désirant rompre avec l’urbanisme moderne anonyme et monofonctionnel. Lire la suite »

Que les 4×4 arrêtent leur char

mon tank  urbain saccage la planète

Que les 4×4 arrêtent leur char

Collectif « Place du Marché » (Jean-Pierre BALTHASAR, Fabrice COLLIGNON, Pierre DE WIT, Pierre OZER, Dominique PERRIN & Martin WILLEMS). La Libre Belgique (Belgique), 27 septembre 2006. Lire la suite »

Présence de la publicité automobile dans la presse écrite

Présence de la publicité automobile dans la presse écrite

Présence de la publicité automobile dans la presse écrite

Analyse des quotidiens La Libre Belgique et Le Soir et des hebdomadaires Trends-Tendances et Le Vif-L’Express

par Pierre Ozer
Département des Sciences et Gestion de l’Environnement
Université de Liège

De plus en plus, les aspects relatifs à l’environnement, et plus singulièrement au réchauffement climatique, prennent une place de choix dans le traitement de l’information des médias. Bien sûr, le lien entre changement climatique et hivers sans neige, inondations dites exceptionnelles, ouragans dévastateurs ou canicules estivales s’invite en manchette des quotidiens et des hebdomadaires. Mais en plus, le concept de « global warming » revient systématiquement au devant de la scène car il est devenu, heureusement, un enjeu sociétal, environnemental et économique. Ainsi, la presse écrite interpelle-t-elle ses lecteurs à être conscients de cette problématique mais également acteurs dans ce domaine. La presse tend dès lors à nous interpeller, et c’est tout à son honneur, par rapport aux « bonnes pratiques » pour freiner notre débauche énergétique. Tantôt, un quotidien organise avec le « World Wildlife Fund » (WWF) divers dossiers sur l’« empreinte écologique », tantôt un autre envisage de nous mobiliser en faisant une semaine complète sur les gestes simples pour éviter les excès énergétiques auxquels nous avons recours et propose ensuite des alternatives, le plus souvent peu contraignantes.

Souvent, le choix d’une automobile « propre » apparaît comme une alternative. Mais, par rapport à l’automobile, la presse écrite est-elle cohérente avec le discours qu’elle pose sur papier et l’acte qu’elle promeut au travers des publicités qu’elle autorise de publier ?

L’objectif de ce papier est d’apporter une réponse à cette question :

1] Quelle est la place de la publicité pour les automobiles dans la presse écrite ;
2] Quelles sont les émissions promues dans ces publicités par rapport aux objectifs à atteindre ;
3] Quelles pourraient être les solutions à cette problématique.

Une analyse minutieuse des publicités pour les automobiles a été réalisée durant l’année 2006 dans quatre médias de la presse écrite belge. Il ressort de cet examen que les publicités vantent des véhicules automobiles qui, du point de vue consommation de carburant et émissions de CO2/km, sont d’un autre âge et sont clairement en contradiction avec les valeurs prônées dans les articles de fond rédigés par les journalistes de ces médias.

Le dossier complet au format pdf (17 pages)

La calculette Eco-déplacements

calculette-eco-deplacements

La calculette Eco-déplacements

Calculez l’impact quotidien de vos déplacements sur l’environnement et vos dépenses

L’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) met à notre disposition une calculette Eco-déplacements. La calculette Eco-déplacements de l’ADEME évalue les impacts environnementaux et économiques des différents modes de transport et permet de comparer les résultats entre deux modes, pour un même trajet.

Pour évaluer des déplacements faisant appel à plus de 2 modes de transports, la calculette peut être également utilisée, en réalisant les différentes combinaisons correspondantes.

Réalisé par les experts de l’ADEME, cet outil Internet permet de comparer ainsi différents modes de transports pour un déplacement de type domicile-travail. La calculette éco-déplacements permet d’évaluer pour chacun des modes les 3 impacts suivants :

- les dépenses / le budget (coût),
- les émissions de gaz à effet de serre (effet de serre),
- les consommations de carburant (énergie).

En faisant le calcul pour mon propre cas, avec un déplacement domicile-travail d’environ 6 km, soit 12 km aller-retour, et en utilisant le vélo plutôt que la voiture, j’économise ainsi 1116 euros par an, j’évite l’émission de 777,72 kg d’équivalent CO2 par an et je ne consomme pas 304 litres d’équivalent pétrole.

Et vous?

Source : http://www2.ademe.fr/calculette-eco-deplacements/

Publicité: les constructeurs automobiles se moquent de nous !

Peugeot fleurs
“Le choix des signes ou des termes utilisés dans la publicité, ainsi que des couleurs qui pourraient y être associées, ne doit pas suggérer des vertus écologiques que le produit ne posséderait pas” (art. 2-12 des recommandations écologiques du BVP). SANS COMMENTAIRE.

Publicité: les constructeurs automobiles se moquent de nous !

Publicité : les marques automobiles abusent
L’écologie sert d’alibi à la publicité

Lire la suite »

Le 4×4 est plus con que la moyenne

Le 4×4 est plus con que la moyenne

Depuis le temps qu’on dit que le 4×4, c’est n’importe quoi, irresponsable, désastreux pour l’environnement et le climat. Depuis longtemps déjà nous demandons l’interdiction du 4×4 en ville, comme mesure préalable, avant d’envisager une taxation sévère de tous les véhicules émettant trop de CO2 en général, et donc des 4×4 en particulier. La lutte contre le réchauffement climatique est à ce prix-là.

Tout le monde se doute, à part bien sûr les intégristes automobiles, les idéologues de la bagnole, les terroristes du CO2, que le 4×4 est toujours « plus » qu’une voiture normale : plus gros, plus lourd, plus dangereux, plus de consommation d’essence, plus de pollution, plus d’émissions de CO2, plus con quoi !

Mais, encore faut-il scientifiquement démontrer que le 4×4 émet plus de CO2 qu’une berline, qu’il pollue plus et consomme plus d’essence. C’est ce qu’à fait Moteur-Nature en calculant la surpollution des voitures 4×4 par rapport aux autos normales. Le plus délicat étant de définir une méthodologie adaptée. On ne peut en effet comparer n’importe quel 4×4 à n’importe quelle berline, ce serait biaisé. Pour mesurer précisément la surconsommation d’un 4×4 par rapport à une berline normale, il faut donc en trouver qui partagent le même groupe propulseur. Comme cela, nous pouvons voir les effets d’une caisse lourde, et d’une carrosserie haute avec une transmission aux 4 roues. Moteur-Nature a trouvé plusieurs autos avec ces caractéristiques (BMW, Chrysler/Jeep, Multijet/Panda 4×4, Mercedes, Renault Megan /Nissan Qashqai).

Le résultat est édifiant : le 4×4 est en moyenne plus lourd qu’une berline partageant le même groupe propulseur (de +12 à +24%). Quel que soit le type de consommation d’essence (consommation urbaine, consommation route ou consommation moyenne), le 4×4 consomme de 20 à 30% d’essence en plus qu’une berline équivalente. Et surtout, les émissions de CO2 sont systématiquement supérieures à 20% par rapport à une berline. Un 4×4 rejette donc plus de 20 % de CO2 de plus qu’une voiture traditionnelle. Les consommateurs qui envisagent l’acquisition d’un véhicule 4×4 doivent toujours avoir ce chiffre à l’esprit : + 20% de CO2 et, il faudrait que les politiques en tiennent compte eux aussi…

Dans l’immédiat, comment agir contre le développement des SUV (Sporting Utility Vehicles, dénomination américaine des 4X4) ou autres Hummers de plus en plus gros? Rappel des quelques moyens d’action existants.

Tout d’abord, il y a le dégonflisme qui consiste à dégonfler les pneus des 4×4. Le dégonflisme politique a théorisé cette pratique usitée par de nombreux écolo-warriors omniprésents sur la toile.

Ensuite, il y a les attentats anti-4×4 qui consistent à faire exploser un 4×4… les cartes postales anti-4×4 “Garanti 100% dérèglement climatique“, les photos de doigts d’honneur faits aux 4×4 et aux Hummers, les autocollants “Mon tank urbain saccage la planète” ou “Klaxonne Moi“, les actions anti-4×4, les projets de “Hummer vert“, ou même le spray de boue destiné à couvrir artificiellement les 4X4 de boue!

Merci pour votre participation et informez-nous de vos diverses actions anti-4×4 !