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La vie sans voiture(s)

AutoMinus AutoMinus


Rédacteur de Carfree France, spécialiste des questions psychologiques de l'automobile, en particulier concernant le 4x4, les courses de formule bourrin, le paris-dakar, les courses de quad, la moto et toutes les conneries motorisées qui polluent la vie
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AutoMinus a publié 135 article(s)



Dakar: 500 connards sur la ligne de départ

Voici le texte de la chanson de Renaud « 500 connards sur la ligne de départ » consacrée au Paris-Dakar.

Cinq cents connards sur la ligne de départ
Cinq cents blaireaux sur leurs motos
Ça fait un max de blairs
Aux portes du désert
Un paquet d’enfoirés
Au vent du Ténéré

Le rallye mécanique
Des Mad Max de bazar
A r’commencé son cirque
Au soleil de janvier

Vont traverser l’Afrique
Avec le pieds dans l’ phare
Dégueulasser les pistes
Et revenir bronzés

Ravis de cet obscène
Et pitoyable jeu
Belle aventure humaine
Selon les journaleux

Cinq cents connards sur la ligne de départ
Cinq cents couillons dans leurs camions
Ça fait un max de blairs
Aux portes du désert
Un paquet d’enfoirés
Au vent du Ténéré

Passe la caravane
Et les chiens n’aboient plus
Sous les roues des bécanes
Y a du sang répandu

C’lui des quelques sauvages
Qui ont voulu traverser
Les rues de leurs villages
Quand vous êtes passés

Comme des petits Romel
Tout de cuirs et d’acier
Crachant vos décibels
Aux enfants décimés

Cinq cents connards sur la ligne de départ
Cinq cents guignols dans leurs bagnoles
Ça fait un max de blairs
Aux portes du désert
Un paquet d’enfoirés
Au vent du Ténéré

Combien d’années encore

Ces crétins bariolés
F’ront leur terrain de sport
D’un continent entier

Combien d’années enfin
Ces boufs sponsorisés
Prendront l’ sol africain
Pour une cour de récré

Dans leurs joutes odieuses
Les bonbons bien au chaud
Au fond de leurs délicieuses
Combinaisons fluos

Cinq cents connards sur la ligne de départ
Cinq cents blaireaux sur leurs motos
Ça fait un max de blairs
Aux portes du désert
Un paquet d’enfoirés
Au vent du Ténéré

Renaud
www.renaud-le-renard.com

L’impact environnemental des 4×4

L’impact environnemental des 4×4

Cliquez ici
pour interagir avec une présentation PowerPoint (3 Mo) illustrant ce constat.

Ou téléchargez le tableur (49 Ko) calculant l’impact environnemental de 50 véhicules utilitaires sport VUS* (SUV en anglais), appelés également 4×4. Les données pour le poids des véhicules et la consommation d’essence proviennent de Monautomobile.com.

Ainsi pour le premier 4×4 de la liste, l’ACURA MDX (modèle 2003), l’utilisation (c-à-d pour 20000 km/an, 55% en ville et 45% sur la route) de ce véhicule…

- rejette 6478 kg de gaz à effet de serre (GES) par année;
- ce qui correspond à 3 fois le poids du véhicule en GES (NbXpds) ;
- ce véhicule génère une empreinte écologique de 1,6 ha (Emp.ha) ***;
- ce qui correspond à 3,1 fois l’utilisation faite par l’usager d’un véhicule écoénergétique (ÉnerG)****
- ou à 37 fois celle d’un passager d’autobus (Pa.BUS)
- ou à 131 fois celle d’un cycliste (Cycliste)
- ou à 112% de l’empreinte écologique (voir note ***) produite par un Asiatique ou un Africain pour toutes ses activités (Asie/Afr.).

Source: http://pac.cam.org/VUS.htm

—————————-
* Véhicule utilitaire robuste, généralement muni d’un habitacle spacieux, d’une boîte de vitesses manuelle, de quatre roues motrices, et pouvant circuler tant sur route que hors route (Source: Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française).

** En 2000, le Québec a rejeté dans l’atmosphère 88,3 millions de tonnes de gaz à effet de serre, contribuant ainsi à 12,5 % des émissions canadiennes et à environ 0,3 % des émissions mondiales. Cela représente 12,0 tonnes par Québécois, soit près de la moitié du taux canadien évalué pour la même année à 23,6 tonnes par habitant. La performance du Québec se rapproche de celle de la Communauté européenne qui est de 10,7 tonnes par habitant. Au total, les transports sont responsables de 38 % des rejets atmosphériques de GES avec 33,6 millions de tonnes équivalent CO2. Suit l’industrie avec 28,7 millions de tonnes (32,5 %), le secteur résidentiel, commercial et institutionnel avec 11,9 millions de tonnes (13,5 %), l’agriculture avec 8,4 millions de tonnes (9,5 %), les déchets avec 5,2 millions de tonnes (5,8 %) et la production d’électricité et de vapeur avec 0,4 millions de tonnes (0,4 %). (Source: Environnement Québec).

***Le calcul est inspiré d’une méthode présentée (p.151) dans le livre de Mathis Wackernagel et William Rees, Notre empreinte écologique. « Le concept d’empreinte écologique propose une méthode de calcul inédite des conséquences du « développement » non durable actuel. L’empreinte écologique est exprimée en superficie de sol productif nécessaire pour produire les ressources et absorber les déchets correspondants, dans diverses catégories de consommation : l’alimentation, le logement, le transport, les biens de consommation et les services. L’état des ressources permet de calculer le plafond de l’empreinte écologique par habitant de la planète : un maximum de 1,9 hectare (ha) par individu. Or la consommation des ressources naturelles est en moyenne de 2,3 ha par habitant, soit 0,4 ha de plus que ce qui est disponible. L’empreinte écologique d’un Africain ou d’un Asiatique n’est que de 1,4 ha en moyenne, tandis que celle d’un Européen de l’Ouest atteint 5 ha, et celle d’un Nord Américain, 9,6 ha. » (Le Monde diplomatique, décembre 2002, page 16).

****Comparaison faite avec la moyenne des deux véhicules écoénergétiques ayant reçu le prix ÉnerGuide 2003 de l’Office de l’efficacité énergétique du Canada.

Le Rallye Paris-Dakar : une saloperie motorisée

Action à la fontaine St Michel (Paris) vendredi 13 janvier 2006 à 16h30
ARRETONS LE PARIS-DAKAR
Deux jours avant la fin de l’édition 2006, il est temps de réclamer que cette fin soit définitive…

Le Rallye Paris-Dakar : une saloperie motorisée

Le Paris-Dakar va encore une fois sévir du 31 décembre au 15 janvier. Cette 28ème édition partira de Lisbonne pour se diriger vers le Sénégal (Dakar) en passant par l’Espagne, le Maroc, la Mauritanie, le Mali, la Guinée. C’est une entreprise française, Amaury Sport Organisation (A. S. O) qui en est l’organisatrice : cette dernière est spécialisée dans l’échafaudage de spectacles sportifs comme, par exemple, le Tour de France où elle est fortement impliquée.

Les tentatives de résistance à ce déferlement des fous du volant n’ont jamais pu en venir à bout. Mais après tout, le rallye enduro du Touquet qui massacrait les dunes et la flore a bien disparu… Pourquoi ce genre de gesticulation inhumaine ne devrait-il pas être abolit une bonne fois pour toute ?

Les raisons du dégoût face à cette ignominie sont pourtant facilement reconnues par n’importe quel individu, y compris par certains sportifs : des gabegies scandaleuses au regard de la pauvreté des pays traversés, une sorte de colonialisme contemporain redoublant les ravages du capitalisme mondialisé, enfin une liste macabre (ceux qui ne sont pas arrivés ou ceux même qui ont été fauchés par des bolides) ne fait que s’allonger au fur et à mesure des éditions.

Cependant, il est bon de se déterminer plus précisément pour réaffirmer le refus de ce genre de course à l’absurde. Le rallye Paris-Dakar s’inscrit dans la logique sportive. En effet, ses différentes caractéristiques sont à l’oeuvre. Les participants sont avant tout des concurrents : la compétition est ce qui prime. L’égalité des chances sportives au départ, n’est là que pour légitimer la hiérarchie des puissances mécaniques, financières et humaines à la fin de l’épreuve. Les concurrents s’entraînent, se préparent en vue de l’affrontement : ils se spécialisent suivant leur engin ou le poste qu’ils occuperont dans l’épreuve. Les participants se soumettent à des règles édictées par d’autres : ceux qui organisent sont ceux qui font autorité (les limitations de vitesse, le parcours, par exemple). Les performances sont mesurées et peuvent être comparées d’une année sur l’autre : le record reste le référent de ce type d’action. Du point de vue psychologique enfin, il faut souffrir pour espérer être le premier : le jeu tend à disparaître derrière le travail aliéné et son principe de rendement. Le Rallye Paris-Dakar est bel et bien un sport comme un autre : c’est en tant que sport qu’il est nécessaire de le critiquer.

Bien sûr, l’ignominie bat là des records. Certaines pratiques sportives sont plutôt tolérantes sur les différences de niveau de jeu : elles tentent de les intégrer plus ou moins. Ici, la quantité d’argent nécessaire pour s’engager (la légion ?) est un critère très élitiste de sélection. De plus, il faut pouvoir convaincre les sponsors pour qu’ils investissent dans le matériel nécessaire (machine mais aussi assistance technique). Et puis, cette sorte d’étalage de puissance dans des contrées pauvres où le SIDA fait des ravages, mérite bien le qualificatif de « saloperie ».

Il faut bien considérer aussi, que ce spectacle est déterminé par la recherche du profit et non par celle du plaisir à travers « l’aventure ». Cette saloperie spécifique s’inscrit dans celle générale : capitaliste et mondialisée. Toute la symbolique guerrière de cette entreprise est appuyée par l’appareil médiatique : des moyens fabuleux sont mis en œuvre pour couvrir l’absurdité. Les multinationales exploiteuses font leur publicité à bons comptes pour capter de potentiels consommateurs. Les consommateurs de 4X4 par exemple, voudront sans aucun doute réaliser leurs rêves : manifester en toute bonne conscience leur puissance sur les bitumes urbains.

La chaîne froide de l’exploitation turbine à plein pendant ces deux semaines où les médiatiques préfèrent nous parler des paysages…

Malgré les embûches (les morts, aussi), les éditions se sont tenues. Une année, des Touaregs se sont fait menaçants, obligeant les organisateurs à modifier le parcours. Peut-être feront-ils mieux cette année : il leur viendra peut-être à l’esprit de faire cramer les bagnoles, les motos et les camions dans un joli feu de joie, qui sait ? Quant au Front Polisario et à son aire d’influence, ils ont été bien soigneusement évités.

En tout état de cause, le CAJO (Collectif Anti-Jeux Olympiques) s’engage à ne pas attendre l’heureux hasard pour s’activer contre cette saloperie motorisée. Motorisée et blindée en quelque sorte puisque les pare-chocs sont renforcés, les coureurs portent des casques. Il faut faire l’analogie avec l’impérialisme des forces de l’Axe : l’Afrika Korps avait été créé au sein de l’armée nazie pour conquérir de vaste territoires au sud de l’Europe. Les blindés de Rommel avalaient aussi les kilomètres de dune à la manière d’un blitz. La guerre de l’économie dominante poursuit elle aussi sa propre conquête, avec ses moyens…

Des Touaregs révoltés

ACTION:
à la fontaine St Michel (Paris) vendredi 13 janvier 2006 à 16h30
ARRETONS LE PARIS-DAKAR
Deux jours avant la fin de l’édition 2006, il est temps de réclamer que cette fin soit définitive…

Source: www.grouchos.org

Contacts: saloperiemotorisee@ouvaton.org et contactcajo@no-log.org

Le « Dakar » et l’indifférence

Le « Dakar » et l’indifférence
par Michel Caillat*

Le 28ème « Dakar » partira officiellement le 31 décembre à Lisbonne. De peur sans doute de voir quelques «anti-Dakar» manifester (des «brigands qui prennent le sport en otage»), les organisateurs ont éliminé depuis deux ans tout trajet en France. Le rallye ira du Portugal au Sénégal en passant par le Maroc, la Mauritanie, la Guinée et le Mali.

En 1988, René Dumont, l’auteur de « L’Afrique noire est mal partie » (1969) puis de « L’Afrique étranglée » (1980), déclarait : «Le rallye Paris-Dakar est indécent. Je compare cela à une bande de fêtards qui organisent un banquet mais pas chez eux, et qui entrent chez un pauvre pour ripailler sans l’inviter à partager (…). La vraie aventure c’est la lutte contre la faim». Depuis ces mots, tout a changé ou presque, sauf la situation des pays africains. Le produit intérieur brut par habitant (la richesse créée) est de 800 dollars au Mali, 1600 au Sénégal, 1900 en Mauritanie et … 25 000 en France. Le taux d’alphabétisation est partout inférieur à 50% contre 100% en France, et l’espérance de vie ne dépasse jamais 60 ans alors qu’elle est de 79 ans en France.

Devant l’utilisation, comme terre de compétition sportive, d’un continent meurtri par le SIDA, la disette et le surendettement, seule une poignée de militants osent encore crier : «Le Dakar est une aventure pour «nantis» en mal de sensation, il n’est pas une chance pour les habitants des pays d’Afrique mais une insulte, il est le symbole d’un «mal développement» de notre planète».

Le cri du célèbre agronome s’est définitivement perdu dans les sables. Aujourd’hui, les sportifs et les non-sportifs, et la plupart des associations et partis dits progressistes accrochés au mythe du «sport pur, neutre et innocent» se retrouvent dans un consensus désespérant. Ils veulent ne rien voir et pire, ne rien savoir : ni l’importance du budget nécessaire à la participation à l’épreuve, ni l’invraisemblable déploiement de moyens matériels, financiers et humains, ni l’indécent étalage de luxe, ni l’énergie gaspillée pour continuer à jouer sur le continent de la pauvreté absolue, ni les fantasmes de puissance, de vitesse et de domination liés à la « bagnole », ni l’alibi humanitaire, fausse pitié proche du mépris.

Le Dakar bénéficiera une fois encore de plus de 100 heures de diffusion audiovisuelle et de plus de 4000 articles de presse soit au total plus de 7000 sujets tous médias confondus. Jamais son audience n’a été aussi forte. Certains événements sociaux d’une toute autre importance aimeraient avoir une telle « couverture ». Cette année encore, malgré l’évitement total du sol français, la radio (France Info) et la télévision (France Télévisions) de service dit public sont des partenaires privilégiés de l’épreuve, des « fournisseurs officiels » selon Amaury Sport Organisation (ASO), l’organisateur officiel. Qui s’en offusque ?

En 28 ans, l’indifférence au mal et aux inégalités a malheureusement gagné du terrain. Pouvons-nous accepter sans rien dire cette libre circulation « à tombeau ouvert » quand des milliers de jeunes Africains sont condamnés en Europe à la pire clandestinité et à l’expulsion ? Combien de temps faudra t-il encore pour déclarer « hors la loi » cette compétition sportive que les populations et gouvernements d’Europe refuseraient dans leur pays ?

Hurler contre « la horde sauvage » ne changerait sans doute rien au sort des populations des pays traversés mais se taire est une faute et une lâcheté. Un front commun des militants des droits de l’Homme pour dénoncer publiquement et par tous les moyens appropriés ce rallye qui s’apparente à une croisade néo coloniale est plus que jamais nécessaire. On peut toujours l’espérer en 2007…

*Michel Caillat, auteur de « Le Sport » (Collection Idées reçues, Editions Cavalier Bleu, 2002), est membre du Mouvement Critique du Sport


Mouvement Critique du Sport :

E-Mail : critique.sport@libertysurf.fr
téléphone : 02.38.42.00.08
site : http://mouvement.critique.du.sport.chez.tiscali.fr
adresse : 11, rue Le Moyne de Bienville, 45 100 Orléans

Les Moudupneu

Les Moudupneu

Pour moi le 4×4 symbolise la décadence de la société entre d’un côté le marché, les profits et la pollution que ces activités génèrent. Et de l’autre la nécessaire prise de conscience qui doit avoir lieu face aux dégradations irréversibles de notre environnement à la fois quotidien et lointain.

Il me parait donc évident que les 4×4, lourds et polluants n’ont rien à faire sur les routes et à plus forte raison sur les routes de nos villes, mal garés sur des trottoirs encombrés.

Je trouve donc intéressant l’idée de dégonfler les pneus (1 ou 2) de ces véhicules, dans les rues des villes. Non pas pour décourager les propriétaires eux mêmes mais pour toucher un public plus large dans la société et faire réfléchir tout le monde quant à l’utilisation de son automobile.

REJOIGNEZ-NOUS !

Si vous êtes intéressé par ce genre d’actions sur Rouen, contactez-nous.

Source: http://moudupneu.canalblog.com

Actions contre le Paris-Dakar


La grogne des automobilistes s’étend au-delà de nos frontières (Cabu)

Actions contre le Paris-Dakar

Depuis des années, le Dakar traverse à toute berzingue les villes et villages d’Afrique, une véritable caravane publicitaire qui véhicule avec elle la vision du monde des pays riches : compétition, individualisme et pollution. Du 30 décembre 2005 au 13 janvier 2006, de nombreuses actions contre le Paris-Dakar auront lieu en France afin d’en finir une bonne fois pour toutes avec cet évènement inutile et irresponsable. Lire la suite »

Véhicules Utilitaires et Sportifs et usagers de la route vulnérables

Véhicules Utilitaires et Sportifs et usagers de la route vulnérables
par Ciaran Simms et Desmond O’Neill, British Medical Journal

Dans une société vieillissante, les piétons les plus âgés représentent un groupe particulièrement vulnérable d’usagers de la route, en dépit d’un usage plus prudent de celle-ci.

Les personnes de plus de 60 ont plus de quatre fois plus de chance de mourir s’ils sont blessés par une voiture que les plus jeunes : de manière semblable que dans le monde développé, les personnes âgées en Irlande représentent 30% des piétons tués tandis qu’ils ne représentent que 11% de la population. L’OMS a reconnu la protection des piétons âgés comme principale mesure de sécurité pour cette catégorie d’âge. Les piétons âgés représentent la portion la plus vulnérable d’un groupe déjà menacé d’usagers de la route et une protection maximale des piétons est donc un but important. La protection des piétons est un problème encore plus urgent dans les pays en développement. Tandis que, parmi les piétons, les blessés et les morts dus à des collisions avec des véhicules représentent environ 20% des accidents avec des véhicules à moteur dans l’Union Européenne, la proportion de piétons atteints peut atteindre près de 50% dans les pays avec des routes en plus mauvais état et où un pourcentage élevé de trajets se fait à pied. Lire la suite »

Pour un dégonflisme radical

Pour un dégonflisme radical

Manifeste du Dégonflisme politique

Face à l’orientation réformiste prise par les Dégonflés (participation à une manifestation déclarée en préfecture);

Face au manque de professionnalisme affiché par le sous-adjudant Marrant (médaillé du mérite Dégonflé, chevalier de l’ordre des Flagadas) en procédant à des projections de boue sur des 4X4 au risque d’en faire la promotion en les faisant passer pour de vrais véhicules d’aventuriers;

Face au courage affiché par le sous-adjudant Marrant, coupable d’être revenu en France après sa fuite dans les îles Tokelau, trahissant ainsi le dogme de lâcheté des Dégonflés;

Nous déclarons le sus-nommé condamné par la première chambre à air du tribunal populaire et démocratique des Dégonflés pour les faits sus-dits, sus-mentionnés et non-prescrits. Il n’a pas été invité à présenter de défense, ni de corne de buffle.

En conséquence nous faisons scission ce jour (plutôt demain en fait) pour l’unité des Dégonflés. Nous créons ainsi le groupe P3F (PFFF).

Nous avons déjà été rejoint par la troisième division cycliste qui s’est notamment illustrée lors de la grande offensive de Neuilly et de la fuite (d’air) de Saint-Mandé et que j’ai l’honneur de commander depuis un mois. Le capitaine Trouduku, commandant le premier régiment de Trouillards et fondateur des « commandos Tapettes », fidèle à sa réputation, a lâchement abandonné le sous-adjudant Marrant pour rejoindre notre cause. De fait nous prenons le contrôle des 3°, 6° et 8° arrondissements.

Toutefois nous refusons d’engager une guerre fratricide qui nous détournerait de notre objectif principal : exclure le 4X4 du milieu urbain.

Sur-adjudant Gachet
« Parce que dégonfler c’est un métier »

Où finira votre auto?

Où finira votre auto?

Combien coûtera un litre de carburant quand vous revendrez ou tenterez de revendre votre belle auto? 1 euro c’est déjà passé… 2, ou alors 5 ou 10. Quand on voit le budget que certains consacrent à leur voiture, on se demande quel prix les arrêtera. Lire la suite »

La folie du 4×4

La folie du 4×4

Conçus à l’origine pour chasser dans la savane africaine, les tout-terrain pullulent dans nos villes embouteillées. Chers, polluants, encombrants, ils séduisent même les femmes. Que cache cet engouement ?

www.psychologies.com

4×4: la mort au tournant

Au chapitre de la sécurité, il faut savoir que les cas de retournement avec un gros 4×4 sont beaucoup plus fréquents qu’on ne l’imagine. Selon la NHTSA, l’équivalent de notre sécurité routière aux Etats-Unis, 63% des décès après retournement ont eu lieu avec des 4×4, alors que ces derniers ne représentent que 25% du parc automobile américain. Mais la liste des manquements au niveau sécurité de ces véhicules ne s’arrête pas là, il y a encore ce que révèlent les crash-tests. Lire la suite »

Le 4×4 dérègle le climat !

Le 4×4 dérègle le climat !

L’importation de la mode américaine des véhicules à quatre roues motrices en milieu urbain est une aberration de plus de notre société de surconsommation.

L’augmentation des ventes de 4 x 4 et autres pick-up est un effet de plus du mimétisme publicitaire. Cela repose non sur un besoin objectif, mais sur la volonté de paraître, mélangeant allègrement l’objet acquis et le statut social du possédant.

Selon l’Ademe, un véhicule 4 x 4 consomme 40 % de plus en ville qu’une automobile classique… et 100 % de plus que la marche à pied ou le vélo ! Cette gabegie énergétique n’est bien entendu jamais mise en avant sur les supports publicitaires, car cela pourrait nuire à la bonne conscience de l’Homoautomobilis !

Selon le Conseil d’Analyse Économique, “sur 100 grammes de CO2 émis aujourd’hui, 13 grammes seraient toujours dans l’atmosphère dans 1000 ans” !!! Les dix 4 x 4 les plus vendus en France émettent en moyenne 350 g de CO2 par kilomètre. En fin de vie, les 75.000 véhicules à quatre roues motrices vendus en 2003 auront rejeté plus de 5 millions de tonnes de CO2 dans notre atmosphère !!!

Parce qu’un achat compulsif ne visant qu’à assouvir une pulsion irrationnelle ne peut être qu’un luxe, la vente des 4 x 4 et autres véhicules surpuissants doit être frappée d’une taxe à l’achat proportionnelle à leur consommation. Ceux-ci doivent par ailleurs être rapidement interdits en centre-ville, lieu réservé aux modes de circulation doux, non polluants, silencieux et adaptés à la densité urbaine.

Publié par Raplapla

Vive le 4X4 parisien !

Vive le 4X4 parisien !

« Et vive le 4X4 des villes ! » ainsi titrait le 13 octobre le supplément auto du Parisien. Au moment où le prix du pétrole atteint des sommets, où l’on se préoccupe de l’atmosphère polluée des villes et de la sécurité sur les routes, cet engouement a de quoi surprendre.

Dans sa version américaine, le monstre consomme pas moins de 25 litres au 100 km, développe près de 6 litres de cylindrée et pèse près de trois tonnes … Son nom : Hummer, géniteur : General Motors.

On rencontre quelques exemplaires de cette bête au Québec mais là-bas sa présence peut se comprendre dans la mesure où les réseaux routiers secondaires ne sont souvent pas bitumés. Et puis il y a de l’espace dans la Belle province, ce qui n’est pas le cas de notre agglomération parisienne engorgée à souhait. Pis la gazoline est bien moins chère que chez nous !

On pourrait donc penser trivialement que le 4 X 4 est à coté de la plaque à Paris. Que nenni ! Il est même tout à fait acclimaté et adopté si l’on en juge par son immatriculation parisienne visible sur le cliché en couverture.

Certes les modèles présentés dans l’article ne sont pas aussi gourmands et, pour reprendre les termes de la rédaction, bien plus « civilisés ». Il n’empêche qu’ils consomment en moyenne près de 9 litres en mode urbain, ce qui n’est pas rien.

Alors pourquoi cette folie des 4 X 4 (près de 100 000 véhicules vendus en 2004) alors qu’il est constaté que la très grande majorité d’entre eux ne quitte pas le bitume ? Pour pouvoir monter sur les trottoirs et décrocher la place de stationnement inaccessible aux deux roues motrices ?

Je pencherai plutôt pour l’argument supériorité/sécurité tel qu’il ressort du témoignage d’une utilisatrice : « La position surélevée par rapport aux autres usagers est rassurante. C’est également un plus pour la sécurité car on aborde mieux les problèmes de la circulation. ».

Si même les femmes en viennent à vanter le côté dominateur, où va-t-on?

Quant à l’argument sécurité, tout dépend d’où l’on se place : Dans ou sous le 4 X 4. Il est en effet démontré qu’en cas de choc, ils occasionnent de gros dégats collatéraux …

En bref, un véhicule hautain et sécuritaire bien dans l’air du temps et manifestant peu de considération pour les autres. Un 4 X 4 des villes qu’on va sûrement voir se pavaner aux Champs …

Source: http://www.amusoire.net/

L’invasion motorisée



L’invasion motorisée

Les bagnoles, motos, 4X4, quads et autres conneries envahissent aussi la campagne et la montagne. Fervent randonneur, il ne se passe pas un samedi ou un dimanche, quand je marche dans notre pourtant si belle région d’Auvergne, sans que je sois (je ne suis pas le seul) agressé par tous ces abrutis motorisés. Donc la campagne et la montagne sont aussi envahies par les adeptes des « sports mécaniques ». Il faut savoir que les constructeurs de ces engins inutiles filent du fric aux communes pour organiser des manifestations qui attirent malheureusement des hordes de spectateurs qui viennent baver devant ces spectacles affligeants.

Plus grave, ils arrivent à obtenir des dérogations pour faire rouler leurs engins dans des zones jusque là protégées… Encore une image du libéralisme triomphant. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour le fric!

Bon courage
Michel

Opération anti 4×4

Opération anti 4×4

Hier soir à eu lieu la plus grosse opération anti 4X4 jamais réalisée à Paris, à l’appel historique du Président de la République Française : « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. » Lire la suite »