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Vive l’écotaxe !

Attention, nous sommes face à une manipulation de grande ampleur. Un pseudo-mouvement poujadiste breton est en train d’essayer de faire tomber l’écotaxe poids lourds.

L’écotaxe poids lourds devait entrer en vigueur le 1er octobre mais a été repoussée au 1er janvier 2014, officiellement pour des « raisons techniques », mais l’usine à gaz en préparation semble connaître des ratés avant même son lancement.

C’est quoi l’écotaxe? Selon le ministère du développement durable, il s’agit d’une écotaxe prélevée sur les poids lourds qui circulent sur les routes françaises. Elle a été inscrite en 2009 dans la loi Grenelle 1. Sont concernés les poids lourds de transport de marchandises, vides ou chargés, dont le poids est supérieur à 3,5 tonnes, que son propriétaire travaille en compte propre ou pour compte d’autrui (transporteur routier), soit environ 600.000 poids lourds.

L’idée de base est bien évidemment intéressante, car il s’agit d’une application du principe pollueur-payeur. C’est en outre un élément participant à la théorie de l’emmerdement maximal. Les poids lourds polluent et dégradent qui plus est les routes sans payer de droit d’accès sur ces routes, mis à part le cas des autoroutes à péages. Or, il apparaît que de nombreux poids lourds évitent justement les autoroutes à péages pour ne pas payer.

Concrètement, le principe consiste à installer un système de péage immatériel et sans barrière. Sur les routes concernées (15.000 kilomètres) seront définis environ 4100 points de tarification. Les camions seront équipés de GPS et paieront à chaque passage de portique, en moyenne 13 centimes/kilomètre.

Le système doit rapporter un peu plus d’un milliard d’euros par an, destiné à financer les infrastructures de transport (dont les routes!).

Là où ça se complique, c’est quand on sait que la taxe sera calculée sur le poids du chargement, le nombre de kilomètres parcourus et le type de moteur du poids-lourd. Par ailleurs, les transporteurs devront répercuter le prix de l’écotaxe sur les chargeurs, qui eux-mêmes sont censés le répercuter sur les consommateurs. L’idée étant de produire un « signal prix » afin d’inciter à un changement de comportement.

Dit comme ça, ça a l’air assez simple, mais dans les faits, cela suppose la mise en place de tout un tas de systèmes de contrôles (portiques, observatoires, douanes, police, dreal, etc.)

L’usine à gaz en préparation devait donc être en service le 1er octobre 2013, mais sera en fait décalée au 1er janvier 2014, avant un éventuel nouveau report, voire même un abandon?

Car si l’abandon reste peu probable (beaucoup d’argent a déjà été engagé dans le système, ne serait-ce que pour les milliers de portiques déjà installés), il est politiquement encore envisageable. En effet, les contestations diverses et variées se multiplient, en particulier du côté des transporteurs, mais aussi de certains secteurs d’activité (élevage) ou même certaines régions comme la Bretagne.

Ainsi, la Bretagne des quatre voies gratuites et de l’élevage intensif des algues vertes commence à monter au créneau pour contester une écotaxe qui va « ruiner leur système économique ». Pourtant, dès le départ, la Bretagne bénéficiera d’une ristourne de 50% liée à « l’éloignement de son réseau ».

Dans les faits, le problème breton est clair: comme ils n’ont pas d’autoroutes payantes, la quasi totalité du réseau rapide breton va être soumise à l’écotaxe. Ceci dit, on ne peut pas avoir le beurre (les autoroutes gratuites) et l’argent du beurre (pas d’écotaxe)…

A vrai dire, si l’écotaxe arrive à ruiner le modèle breton du productivisme agricole polluant et destructeur de l’agriculture des pays du Sud, cela pourrait déjà constituer un grand pas en avant! Quand on sait que les poulets bretons arrivent sur les marchés de Dakar ou Bamako à un prix inférieur au prix de production du poulet local, on se dit qu’il serait grand temps d’augmenter le prix du transport!

Également, il faudrait que les Bretons comprennent que l’élevage intensif connaîtra la même fin que la sidérurgie dans les années 1980. Si les Bretons ne réagissent pas, dans 20 ou 30 ans, l’élevage intensif aura disparu de Bretagne et les poulets et autres cochons industriels viendront des pays de l’Est ou d’Asie…

Et si on ne veut pas bouffer du poulet industriel asiatique dans quelques années, il serait grand temps de reconvertir l’agriculture bretonne et française par la même occasion, vers du bio, du raisonné ou tout ce qui se rapproche d’une gestion plus soutenable, en particulier par le biais de circuits courts producteurs-consommateurs.

Ceci dit, on en n’est loin, et les bretons semblent plutôt prêts à casser du portique écotaxe. Les syndicats agricoles, les transporteurs routiers et les politiques locaux défendront jusqu’au bout leur contre-modèle économique destiné à disparaître. Déjà, des morceaux de portiques écotaxe se sont retrouvés en vente sur le site internet le boncoin.fr…

Mais, là où la manipulation des bretons devient particulièrement manifeste, c’est quand ils lancent une « pétition nationale de soutien aux bonnets rouges ». Dans cette pétition, pas un mot sur l’écotaxe ou les portiques, alors que c’est justement à la base de leur « mouvement » revendicatif censé représenté les « paysans, marins-pêcheurs, ouvriers, artisans, chefs d’entreprise »…

Et quelles sont leurs « revendications »? Dans le désordre, le refus des licenciements, la mondialisation forcenée, la fiscalité démesurée, le grand remplacement de population. Ah mais si, on voit apparaître l’objet du problème discrètement en bas de la pétition: la « fiscalité démesurée »! C’est vrai que la Bretagne des quatre voies gratuites et de l’écotaxe à 50% en connaît un rayon en matière de « fiscalité démesurée ».

Et le plus drôle, c’est qu’ils veulent défendre « le droit de vivre et de travailler au pays ». On dirait un mot d’ordre du Larzac pour une agriculture raisonnée, bio et locale! Sauf que ce qu’ils veulent défendre, c’est leur contre-modèle économique agro-industriel piloté par la FNSEA et le MEDEF!

D’ailleurs, même José Bové le dit sur Twitter:

Les chefs d’entreprise du secteur des transports et les agro-industriels bretons sont en train de manipuler l’opinion publique pour rejeter une taxe qui au bout du compte, est justement là pour essayer de donner un vrai prix à ce contre-modèle économique breton.

Et ce qui semble intéressant dans le principe de l’écotaxe tel qu’il doit se mettre en place, c’est ce qu’il implique pour l’avenir du trafic, en particulier automobile. Quand le système sera mis en place et fonctionnera, que des milliers de portiques existeront sur toutes les routes françaises, il ne restera plus qu’à imposer un GPS dans toutes les voitures (qui en ont déjà pour la plupart) et de taxer ainsi toutes les voitures utilisant les quatre voies, les routes nationales et départementales.

L’écotaxe poids-lourds est en quelque sorte la répétition générale d’une future écotaxe voitures en devenir…

Enfin, si vraiment les transporteurs de marchandises veulent éviter de payer l’écotaxe poids-lourds, on peut leur donner un conseil qui leur fera faire d’énormes économiques, qu’ils se mettent à la vélogistique!

Vive l’écotaxe !



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39 Commentaires, Commentaire ou Rétrolien

  1. Et encore une fois, les gens qui ont de l’argent se moqueront éperdument de l’écotaxe qu’ils paieront en ronchonnant mais en polluant quand même alors que ceux qui n’ont pas d’argent seront confrontés à un problème.

    Alors qu’il suffirait simplement d’imposer des quotas afin de limiter le nombre de camions pour tous quelque soit son capital et d’éviter la mauvaise image écologie = taxe auprès des gens.

    Au lieu de favoriser la diminution du nombre de camions, on va favoriser l’économie des pays qui se moquent de l’écologie et les plus riches, parfait.

  2. Vincent

    Et comment vont-ils faire dans les prochains décennies alors que le pétrole va se faire de plus en plus cher?

    Mais suis-je bête : aucune responsable politico-économique ne raisonne à vingt ans :-D

    Ceci dit, on peut comprendre que des gens (les transporteurs indépendants) qui pour la plupart gagnent mal leur vie s’opposent à des mesures (écotaxe, hausse de la taxe sur le diesel) qui reviennent à réduire leur revenu sans leur donner de solution.Le bio n’en est pas une, puisque ces produits sont plus chers, donc réservés à une minorité.

  3. Pourquoi ne pas tout simplement réajuster les taxes sur le mazout (dont le prix brut est plus élevé que le E10) qui est en partie un produit d’importation (les raffineries françaises ne peuvent suivre le rythme imposé par la lubie du diesel).
    Allez, on va commencer soft : 1,80€ le litre, avec augmentation progressive ainsi que la suppression systématique du bonus écologique sur la CG pour TOUS les véhicules diesel !

  4. Pédibus pédibus

    Observez tout ce qui roule, pue et pollue à l’aune d’un décibèle mètre et à la source, non pas le pot d’échappement mais le gueuloir: dès qu’il s’agit de titiller le portefeuille vous faites une magistrale manipulation béhavioriste en suscitant un affreux beuglement ( qui sont les veaux?) et un début de paralysie (baisse de traffic en 2008/2009 après le pic à 150$ le baril!

    Donc l’effet prix existe bien!

    Cette écotaxe ne peut que faire réagir, comme le coup de masselotte suscite le réflexe à hauteur de la rotule, foi de pédibus…

  5. kw

    D’où l’intérêt des aéroports pour pouvoir passer par dessus les portiques !
    @struddel tout à fait d’accord, ce n’est pas parce que c’est le marché qui a créé les problèmes écologiques qu’il pourra le régler, au contraire.

  6. Jean-Marc

    Même idée que Raph :
    plutôt que de créer une nouvelle taxe, difficile à mettre en oeuvre
    (nombreuses construction de portique, système de contrôle dans les camions,…)

    le plus simple, c est déja de supprimer la décote de taxe de 20c au litre dont bénéficie le diesel, par rapport à l essence.

    On arrive alors +/- au même
    (sauf pour les camions frontaliers… qui feront un peu plus leur pleins au luxembourg ou à andorre)

    L avantage de cette taxe, c est que le prix à la pompe reste le même (voire pourrait baisser après), et que les camions faisant le plein ailleurs la payent quand même.
    Mais si c est trop long et trop cher à mettre en place, vaut mieux un système un peu moins juste, mais particulierement facile à faire.

    Sinon, la Bretagne, de par sa forme et son réseau, est particulièrement adaptée au train :
    un tracteur (camion) pour les 30 premiers (derniers) km, pour aller à la gare la plus proche, et après, plus besoin de camion avant la gare d arrivée…

  7. Jean-Marc

    Sinon, en s’inpirant des miles de l aviation,

    l ecotaxe devrait donner droit à des km gratuit/à prix réduit de chargement en train :
    le camion AZE987 fait 1000km, il paye 0.13×1000
    mais celà lui donne droit à 0.13×10 ou 0.13×50 de ferroutage gratuit/au quart du tarif (le complément étant reversé par l état)

    avec sa plaque inscrite sur les feuilles de droit au train…
    OU, s’il n inscrit pas sa plaque, un droit moins intéressant, mais qui peut alors être utilisé soit par un autre camion, soit pour du transport sans camion : par du vrac en train)

  8. Pour info, l’écotaxe vient juste d’être « suspendue »… Une victoire du lobby MEDEF-FNSEA?
    Sinon, juste une réponse à Vincent: le bio est plus cher car c’est encore largement minoritaire. Mais d’un point de vue économique, c’est discutable: les rendements du bio sont certes en théorie moins élevés, mais le bio ne nécessite pas d’intrants chimiques qui coûtent un bras…

  9. p4tr1ck

    franchement les mariolles ,au final c est qui qui la paye votre taxe ?
    les transporteur,les grossistes… ?
    c est vrai il y a trop de camion et meme de voiture sur les routre,mais c est pas une taxe qui fera avance le scmilblick ! le produit final coutera plus chere ou sera fabrique moins cheres c est tout ! rien pour l instant ne peu remplacer le camion (ce qui veut pas dire que ce n est pas faisable,encore faut t il commencer par la)

  10. « Donc l’effet prix existe bien! »

    Bien sûr qu’il existe puisque les gens n’ont pas d’argent. Pour ceux qui en ont, aucun souci.

    Quant au bio, ce qui le rend cher, c’est l’économie de marché, à chacun de se demander si c’est vraiment l’économie la plus adaptée aux besoins primaires et à l’utilisation de la terre agricole et de savoir si c’est justifié ou non.

    Je pense, pour ma part, que la bonne question n’est pas « pourquoi le bio est cher », mais « pourquoi le reste est si peu cher », et là, à chacun de se faire son avis sur ce qu’il voit.

  11. @MatttRab

    Le petit point positif de l’histoire, c’est qu’on a trouvé la recette pour ne pas avoir d’augmentation de la TVA dans les transports publics !

  12. rmenard

    Les prix faibles c’est ce qui provoque une partie de nos problèmes actuels: chômage et donc problèmes de sécu et de retraites.
    Les prix faibles ce sont des grandes surfaces agricoles qui ont besoin de peu d’employés, de grandes surfaces commerciales qui ont besoin de peu d’employés, de produits importés de pays à bas coût qui n’ont pas besoin d’employés.

    Oui a court terme je vais choisir le produit le moins cher, mais c’est ce qui m’a mis au chômage moi ou ma famille, ou mon voisin.

  13. Thomas

    Je souscris entièrement à cette analyse.
    Et pourtant, si la taxe est bien appliquée un jour, elle laisserait quand même un goût amer, car c’est une usine à gaz très coûteuse qui a été mise en place.
    On nous dit que le coût du fonctionnement du système, dont les portiques sont la partie visible, sera de 250 millions d’euros par an soit le quart de ce qu’il rapportera en taxe ! 250 millions qui seront versés à un consortium privé car le système est sous-traité.
    Nos dirigeants ne savent plus faire dans la simplicité.
    Rehausser la TIPP sur le gasoil, voilà qui aurait été d’une simplicité et d’une efficacité redoutable.

  14. Laurent

    Parmis le facteurs qui renchérissent le bio le coût de la terre est en bonne place, or c’est la politique monétaire ultra-accomodante mise en place par les USA et la zone euro qui en faisant peur aux épargnants et en donnant aux emprunteurs des moyens démesurés fait monter les prix de la terre valeur refuge. Il faut rappeler que c’est au nom de la croassance que cette politique est en place depuis le début du grand krach des années 2000.
    Que nos politiques cessent de faire du quantitative easing (planche à billets ) et la bio sera moins chère.

  15. Mathieu

    @Jean-Marc
    Un tel principe me semble contre-productif : il faudrait faire circuler des camions pour avoir des réductions sur le ferroutage ? Donc ceux qui ne pratiquent que le ferroutage ou le transport cargorail payeraient eux plein pot ? Je trouve ça aussi contre-productif que les offres type « vous stationnez votre voiture au parking de la gare ? le train est à moitié prix ! » (et ceux qui viennent à pieds, en bus ou à vélo payent plein pot).

  16. kristenn

    La Bretagne, on le sait, est durement touchée par la crise actuelle. Celle-ci se traduit par la fermeture, ou par des licenciements, dans des petites et moyennes entreprises dont le rôle est critique sur des bassins d’emplois très segmentés. Une misère néo-rurale, concentrée dans des bourgs ou des gros villages, liée à la fermeture de l’employeur local, est en train de faire tache d’huile en Bretagne. À ce phénomène, qui dure depuis maintenant deux ans est venu s’ajouter la crise spécifique de la filière agro-alimentaire qui entraîne avec elle une partie de l’agriculture. Ce que l’on appelle la « crise de la filière porcine » est le résultat d’un dumping sauvage pratiqué par l’Allemagne abritée derrière l’Euro. Ce dumping est en train de ravager la Bretagne. On le voit avec les problèmes des abattoirs, de sociétés comme Doux et Gad. Ces faillites, et ces fermetures viennent ajouter la misère à la misère ; très souvent c’est un couple et non seulement la femme ou l’homme qui sont employés sans ces entreprises. La fermeture d’un site, souvent l’unique employeur du canton, est une véritable condamnation à mort.

    Enfin, goutte d’eau ultime, l’écotaxe, un impôt fondé sur des principes justes mais tellement mal ficelé qu’il pénalise en premier lieu les produits locaux  » bio ou non bio » qui vont être plus taxés que des salades ou autres légumes débarquant de l’autre bout du monde par avion à Roissy. C’est bien là toute l’aberration d’un impôt dont la mise en place a été livrée au jeu des lobbys européens et à l’inconséquence de hauts fonctionnaires méconnaissants les réalités locales.

    Telles sont les raisons de la révolte qui, après avoir couvée pendant de longs mois, est en train d’exploser en Bretagne. Face à cette révolte, les mesures annoncées par le gouvernement ne sont même pas de l’ordre du dérisoire ; elles sont une véritable insulte à ces milliers de personnes que la politique gouvernementale jette dans la rue et sur les routes, et où elles ne trouvent en face que les CRS et la répression.

    Les bretons n’ont jamais demandés à être français.
    Vive la Bretagne Libre

  17. Jean-Marc

    @ Kirstenn
    le transport aérien est le transport le moins taxé
    (par exemple, il est totalement exonéré de la TIPP https://fr.wikipedia.org/wiki/TIPP#Exon.C3.A9rations)

    Pourtant, quasi aucun avion-cargo ne va atterrir à luxembourg ou bruxelle, pour livrer des pattates à rungis :
    Contrairement au transport de voyageurs, il n’y a pas bcp de concurrence entre sites.
    Donc rien n interdirait un ré-ajustement de la fiscalité du transport de fret aérien, pour qu’il s approche (un peu) des taxes des autres.

    Taxer un peu plus les roses du kenya ou les pommes aux pesticides d argentine ne serait pas une mauvaise chose, bien au contraire…

    @ Mathieu
    quel est le but ?

    - récupérer le plus d argent possible
    [alors, il faut taxer le transport (de fret) le plus utilisé,;en france (contrairement à d autres pays européens) c est le transport routier; et surtout, ne pas proposer, ne pas créer une alternative : c est le camion, taxé, ou rien : aucune ligne ferrovière, aucune ligne fluviale aidée)

    ou
    - diminuer un transport polluant, coûtant très cher en entretien de routes, en incitant à son report sur des modes de transport moins polluant
    [et dans ce cas, ma proposition est efficace : une fois, que tu as droit à des transports en train/fluvial gratuit ou à moitié prix, ou des transports en camion plein pôt... il serait assez stupide et financièrement peu pertinent de ne pas utiliser, de temps en temps, des belles réduction. Mais bien sûr, que les prix de bases du train/fluvial ne soit pas trop élevé, qu'ils ne soient pas sur-taxé (par ex, en payant massivement pour RFF pour le fret, quand le routier ne payait pas pour la route) est nécessaire, afin qu'il soit attractif, hors réduction : les réduct sont là pour inciter au multi-modal, pour que les compa tout-route teste d autres modes, et fassent moins de trajets en camions (elles ne vont pas faire des trajets en train à vide...)]

  18. Jean-Marc

    « Les bretons n’ont jamais demandés à être français. »

    pas trop le sujet..

    mais c est quoi les 4 principaux métiers de bretagne :
    - militaires (à brest en particulier)
    - pécheurs
    - agriculteurs industriels, avec bcp bcp d’élevage en batterie
    - transformateur des produits de l agriculture industrielle

    soit
    - les fonctionnaires les moins utiles (on est en guerre sur notre territoire ? tous les jours, des enseignants ou infirmiers sont utiles, font qq chose… pourtant, leurs budgets sont restreinds; les militaire sont juste là « au cas où », peut-etre, un jour, on aurait besoin d eux)
    - une des profession les plus aidées (d ailleurs, comme le transport aérien, eux aussi ne sont pas soumis à la TIPP)
    - une des profession les plus aidées… et qui a créé énormément de pollution et de chômage en france (remplacer 50 petites structures agricoles en polyculture, par un couple ayant 5 000 bêtes à l agraissage, celà à créer énormément de chômage dans nos campagnes… pas grave : l industrie embauchait alors… mais ce n est plus vrai)
    - une profession aidée plus que la moyenne

    en sachant, que ces professions aidées, le sont surtout à perte :
    celà n empêche pas que nos pécheurs soient moins concurrenciels que les pécheurs espagnol ou que les navires-usines norvégiens,
    ou que les agriculteurs ne soient pas plus cher que les espagnols avec clandestins marocains, les allemands avec clandestins d europe de l est et allemands à 2€ de l heure, ou directement, les roumains ou autres européens de l est (en particulier, les implantations de productions industrielles par les grands groupes alimentaires de l ouest/mondiaux : les petits producteurs de l est sont en train de faire faillite : on reproduit actuellement à l est ce qui a été fait en bretagne dans les années 70 : concentration, élevage en batterie, paye de misère pour les ouvriers agricoles, et fermeture ou perte de revenus pour les agriculteurs qui subissent cette concurrence, encore plus que ne la subissent les bretons).

    Ainsi, la bretagne coûte (financièrement) très cher à la france, pour avoir des emplois en diminution, depuis des années, dans des secteurs, qui (sauf éventuellement l industrie alimentaire) ne seront plus jamais porteurs d’emplois de masse (l’agriculture pourrait le redevenir, mais pas l agriculture industrielle en france)

    Et c est sans parler de ses porcs et poulets aux antibiotiques, et choux-fleurs ou autres légumes aux pesticides, ainsi que de ces merveilleuses plages aux algues vertes…

    Ils sont allé à fond dans un modèle productiviste créateur de chômage et de pollution,
    tant que le chômage créé par cette concentration touchait « les autres« , les petits producteurs de toutes les régions de france, ils étaient bien content…

    Mais la concentration s est poursuivie…

    Précision : que ce soit les pécheurs, ou les éleveurs industriels (donc, en moyenne, 55% des revenus viennent d aides…)
    malgré les sommes d aide faramineuses qu’ils engloutissent, ne sont (en très grande majorité) pas riches :
    en fait, celà permet juste à la grande distribution de faire pression sur les prix, puisque les aides sont là pour qu’ils vivent.

    et donc, celà permet d avoir des prix, sur les étals, complétement coupés des réalités, et donc faisant une concurrence déloyales aux producteurs moins aidés.

    Par ex, vu que bcp d aides sont à l hectare, les producteurs bio, devant faire une grosse partie du travail à la main, donc ayant de plus petites surface, sont moins aidés
    (sans parler des aides directes aux produits phytosanitaires.. en autre, la TVA à taux réduit…)

    Malheureusement, comme l inflation est un marqueur très important pour les gouvernements, pour l’économie, et que le prix des aliments est un marqueur important pour les électeurs,
    il a longtemps* été mieux de subventionner à perte un système permettant des prix à la conso faussement bas, que d avoir des vrais prix, mais un système moins polluant et plus créteurs d emplois pérennes.

    *c est trjs le cas… mais les limites de ce système (pollution, et concentration qui passe au niveau européen, au lieu de rester au niveau français) sont atteintes

    Ainsi, pour conclure à ton « vive la bretagne libre »
    Sans la france, sans les contribuables français pour payer tous les salaires et matos des militaires et les aides des autres professions, la bretagne serait dans une situation largement pire qu’actuellement…
    Qu’ils demandent leur indépendance : les contribuables français leurs en seront reconnaisssant…

    Par contre, faudra pas qu’ils s étonnent de l effondrement de leurs aides, de leurs « revenus », après…

  19. Jean-Marc

    oups, une précision nécessaire :

    la 4me emplois cité (transfo de insdustrie industrielle)
    ne reçoit directement pas plus d aides que la moyenne

    mais, elle bénéficie, indirectement, de l aide de l agriculture industrielle, puis de l aide au transport routier (pour arriver chez elle), puis des aides pour le transport routier (pour partir de chez elle) puis des aides ou dépenses réduites des grandes surfaces (loyers sans rapport avec les loyers de centre ville par ex).

    Ainsi, le prix de ses produits, sur les étals, se retrouvent sous-estimé (prix matière première, transport, et distribution sous évalués dans le prix final).

  20. Kristenn a dit:
    « Les bretons n’ont jamais demandés à être français.
    Vive la Bretagne Libre »

    Merci pour votre message car il me fait voir le problème sous un autre jour. Je pense que le mouvement des bonnets rouges va finir par se faire lâcher par le Medef et la FNSEA, car eux ne veulent surtout pas d’une Bretagne libre. Comme l’a dit Jean-Marc, ils savent trop bien pourquoi ils ont besoin de la France. Pour l’instant, ce mouvement contre-nature regroupe syndicalistes, patrons, agriculteurs, hypermarchés, transporteurs routiers, etc. mais l’arrière-fond indépendantiste de certains dans ce mouvement risque d’effrayer tous ceux qui veulent absolument que la Bretagne reste en France…
    Tout ceci va se finir en eau de boudin (breton) et l’écotaxe sera bien mise en place. Merci aux indépendantistes bretons qui auront milité indirectement et inconsciemment pour la mise en place de cette taxe nécessaire!

  21. Kristenn a dit:
    « Les bretons n’ont jamais demandés à être français.
    Vive la Bretagne Libre »

    Qu’il (les bretons) retournent d’où ils viennent : la Grande-Bretagne :D

  22. Jean-Marc

    @ Patrick
    Bien sûr, qu’au final, le prix sera payé par le consommateur.
    (peut-etre un peu aussi par un grignottage des marges de certains des intervenants… mais, s’ils peuvent répercuter la hausse, plutôt que de baisser leur marge, ils le feront).

    13 c au kilomètre sur un camion de plusieurs tonnes de marchandises.

    soit, en estimation du coût moyen (faite par un spécialiste, je n ai pas refait les calculs derrière lui, comme je ne connais pas le kilomètrage moyen d’un produit), 0,5 c par kilo de produits bretons

    S’ils passent les produits de 0.99, 1.99, 2.49, 2.99, 9.99 19.99 €/kg à 1, 2, 2.5, 3, 10 et 20, ils doublent le prix de l éco-taxe, et, donc, gagnent plus…

    Par contre, vu le montant, ce n est pas ce qui va ruiner l acheteur final.
    ET, surtout, celà va permettre de bcp moins demander au contribuable, pour les routes (et chemins de fer, et voies fluviales).

    A la place de tout payer en tant que contribuables; les utilisateurs, et donc les consommateurs qui induisent ces usages, paieront.
    (si on obtient comme conséquence, un retour en « arrière », et si les sites de VPC re-passent du 24h chrono, obligatoirement fait par route; au 48h (voire 72h), dont une partie peut se faire par le train, ce sera une grande réussite niveau consommation d’énergie, dépense publique en infrastructures, dépendance au pétrôle, balance commerciale, dangerosité et pollution).

  23. Alain

    Si j’étais pour l’écotaxe à la base, j’avoue que telle qu’elle est mise en place, je suis totalement contre:
    - 1. Le prix: jusqu’à 0,15cts au kms à certains endroits mais sans aucune alternative. Alors que (par exemple) en Suisse, c’est Ecotaxe ou mettre le camion sur les trains. Donc il y a alternative. Chez nous, que dalle: un impot à payer. Basta.
    2. Les camions qui sont sur les autoroutes ne payent pas. Tiens? Ceux là ne pollueraient pas? Bref, sur nationale, tu pollues, tu payes, sur autoroute, tu pollues, tu payes pas. Logique écologique à deux balles…
    3. A quoi sert l’argent de l’écotaxe? Si j’ai bien lu, il irait au conseils généraux pour financer des actions de dévellopement durable. On sait déjà ce qu’est le dévellopement durable dans les départements: des aéroports durables, des routes durables, des périphériques durables, du bétonnage durable… vous avez tous un exemple de développement durable dans votre département, je pense…
    4. Qui collecte l’impôt? Ecomouv’, une société bien de chez nous? Filiale d’un grand groupe autoroutier italien, Ecoumouv’ est dirigée par 2 italiens. Adresse à Paris, même ligne d’assistance qui commence par un 03. Donc, centre d’appel, mecs sans doute payés avec des queues de cerise et patrons qui se la coulent douce dans leur piscines à Naples, Rome ou Milan…

    Bref, cette ecotaxe, c’est un gigantesque baratin capitaliste. Rien à voir avec une mesure écologique qui réduit les camions sur les routes.

  24. @Alain
    Je suis tombé là-dessus : http://www.bastamag.net/article3465.html

    Poilant !

  25. Jean-Marc

    1. Le prix: jusqu’à 0,15cts au kms à certains endroits mais sans aucune alternative. Alors que (par exemple) en Suisse, c’est Ecotaxe ou mettre le camion sur les trains

    heu.. tu ne paye pas d ecotaxe pour ton camion sur rail, ou pour tes marchandises sur rail…
    c est pareil qu’en suisse…
    (il y a peut-etre, vu que le système se mets en place, actuellement, moins de trains de frets disponibles qu’en suisse, mais, avec la demande qui devrait monter, il y en aura plus, plus tard)

    2. oui, une légère hausse de la taxe sur les péages des camions, en parallèle, aurait été mieux (ainsi, un équivallent de taxe serait fait dans le prix du ticket, mais reversé à l état/aux conseils généraux, pas à l organisme concessionnaire)

    3. en fait, d années en années, leurs missions ont augmentées, et leurs rentrées ont diminuées
    (l’état leur concedant de nouvelles missions.. mais sans y affecter l argent nécessaire, ou juste une fraction)

    Ainsi, celà risque -malheureusement- plus de servir au rustinage des routes et à leur déneigeage, qu’à la ré-ouverture, après remise en état, d’une ancienne voie ferrée…

    Pour limiter celà, cet argent est fleché :
    une partie ira forcément au rail et au fluvial
    (par ex, aux TER… mais malheureusement, celà pourrait aussi servir aux nouvelles lignes LGV)

    donc le pire est évité…

    4. c est le pb…
    Sarko et l’UMP n’ont surtout pas voulu créer un système tenu par des fonctionnaires… celà aurait été contre leur idéologie, qu’il faut surtout le moins de fonctionnaires possible…
    donc, forcément, c etait pour le privé, un PPP liant volontairement les mains de l’état…

    celà aurait pû être vinci, bouygue ou veolia… on n’y aurait pas plus gagné qu’avec ecomouv’
    (d ailleurs, s’ils n’ont pas décroché le marché, c est peut-etre parce qu’ils s’étaient entendu sur des prix plus élevé?)

    Thalès, SFR et la SNCF (et un inconnu) ont des parts dans ecomouv’
    (Autostrade per l’Italia ne détient « que » 70%)
    http://www.lawinfrance.com/articles/Willkie-conseille-Thales-SFR-SNCF.html

    En attendant, ecomouv a commencé à construire ses portails en france, en vienne (usine Magneti-Marelli de Châtellerault)
    http://www.wk-transport-logistique.fr/actualites/detail/56312/ecotaxe-poids-lourds-ecomouv-promet-un-dispositif-simple-et-pratique-d-utilisation.html

  26. kristenn

    Au lendemain de la seconde Guerre Mondiale, l’agriculture bretonne était pauvre et peu mécanisée (polyculture de type familial) : les producteurs bretons représentaient ainsi 9% des exploitations agricoles françaises mais n’assumaient que 7% de la production. Dans les années 60, il y a eu des manifestations paysannes bretonnes contre la dégradation des revenus .Le gouvernement français par la loi d’orientation agricole a décidé de démanteler les petites exploitations agricoles .La Bretagne de maintenant est héritière de ces décisions. ( élevage intensif … )
    L‘intensification des cultures fourragères, légumières et des productions animales a permis à la Bretagne de prendre, dès les années 70, la 1ère place nationale en terme de chiffre d’affaire. En 2000, la Bretagne ( hors Loire-Atlantique) est la première région agricole de France et fournit 12% de la production agricole nationale.
    En 1970 , il y avait 35 000 exploitations agricoles dans le Morbihan.
    En 2008 , il n’en restait plus que 7000.

    En contrepartie , cela a eu des effets néfastes sur l’environnement.
    Pour ma part , j’ai assisté de près à ces évolutions .
    Je suis fils d’agriculteur .
    Mon père a pratiqué l’agriculture biologique par la méthode « Lemaire-Boucher de 1962 à l’année de sa retraite en 1992.
    Il a refusé ce changement décidé dans les années 1960 à Paris.
    Petit rappel :
    La part des salariés dans la fonction publique n’est pas plus importante
    en Bretagne (23.9 %en 2004) que dans le reste de la France (23.9% en 2004).

  27. Jean-Marc

    Témoignage malheureusement intéressant, sur l héritage du passé récent :(

    [je n ai pas dit qu'il y avait plus de fonctionnaires en bretagne, mais plus de militaires, les fonctionnaires les moins utiles 99% du temps... et qui, quand ils devraient être utiles (quand le pays est attaqué à l intérieur de ses frontières), si on regarde ce qui s'est passé la dernière fois où c est arrivé, en 40... en fait, laissent la population (la résistance) faire leur travail à leur place... eux ayant déposé les armes suite à la capitulation de l état (sauf en ANF, mais c étaient des mutins : ils avaient désobéi aux ordres de la métropole)]

  28. Jean-Marc

    AFN, pas ANF, pardon
    (avec Leclerc et la 2°DB)

  29. Jean-Marc

    (je n’oublie pas l indochine, l algérie, et les autres guerres de décolonisations,

    mais, par définition, il ne s agit pas d’un pays étranger nous attaquant dans nos frontières, mais de conflits internes au pays…
    et, par définition, dans un pays civilisé, avec une démocratie qui fonctionne (les algériens n avaient pas une voix comptant autant qu’un « expatrié » de métropole), celà aurait dû être réglé par la police, pas par l armée
    (d ailleurs, certaines décolonisations, dont des décolonisations françaises, ce sont passées sans un seul coup de feu (même s’il a pû y en avoir après, lors de différentes prises de pouvoir par coups d état… mais alors, ce n etait plus la france)

  30. Alain

    Jean Marc:
    « En attendant, ecomouv a commencé à construire ses portails en france, en vienne (usine Magneti-Marelli de Châtellerault)
    http://www.wk-transport-logistique.fr/actualites/detail/56312/ecotaxe-poids-lourds-ecomouv-promet-un-dispositif-simple-et-pratique-d-utilisation.html »

    Un rapide tour sur le site me montre:
    1: 1ere phrase: le terme « promet ». On sait ce que valent les promesses des menteurs.
    2. Le patron s’exprime. Il gère un impot national, gratte 20% de la somme de cet impôt et ne parle même pas le français.
    3. L’article a été relu et amendée par Ecomouv’. Le journaliste n’était donc pas impartial en soit et on ne sait pas ce qu’Ecomouv a amendé. Propagande ou information?

  31. Jean-Marc

    En fait, je me suis trompé (j avais fait une recherche avec « portails » comme mot-clé, et j ai trouvé cet article… en le lisant un peu vite, j ai cru qu’il parlait des portails*) :

    L article parle des systèmes embarqués sur les poids lourds,
    « C’est l’usine Magneti-Marelli de Châtellerault (Vienne) qui a initié la fabrication des équipements [embarqués] en avril 2012. »

    propagande ou information ?
    c est le pb, avec les entretiens officiels, les agences et attachés de comm.; au lieu de l investigation…

    malheureusement, nous avons de moins en moins de journalistes d investigation…

    * je n ai trouvé aucun article parlant de la provenance des portails, mais, au JT, ils ont parlé de la lorraine… mais je ne sais pas en quel %age, voire si c est vrai

  32. Bonjour,

    Pour moi, l’écotaxe pour les transporteurs routiers et qui devrait être appliqué à tout conducteur propriétaire d’engin(s) motorisé(s) circulant sur la voie publique et ce, au moins, dans toute l’Europe, ne devrait être qu’une participation aux frais de réparation des voies publiques usées et endommagées par l’usage de leur(s) véhicule(s) sur la voie publique.

    Il est juste, qu’en autre facteur, elle soit fixée sur le nombre de kilomètres parcourus sur une ou des voies publiques par cette ou ces automobile(s).

    Car tout véhicule, surtout motorisé, qui circule sur une voie publique en détruit le revêtement, sur toute la longueur parcourue, au moins toujours un peu, même de façon , d’abord invisible,, voire le démolit quand ce revêtement ne remplit plus sa fonction de couverture contre les infiltrations d’eau..

    L’excès de vitesse amène une destruction excessive de ce revêtement, du moins, de ce qui y est autorisé de détruire.

    La taxation au kilomètre devrait aussi servir pour participer aux frais de réparation de destructions « autorisées », qu’est la circulation automobile sur la voie publique et les amendes pour excès de vitesse devraient aussi servir à participer aux frais de réparation des voies publiques concernées.

    A votre service

    Zone30

  33. Erwan

    Faire croire aux employes de l’agro et outre entreprises d’abattoirs à la chaine en veux-tu en voila… que le faite de supprimer l’ecotaxe allait garantir leur emploi, bien joué le medef et le fdsea!
    J’ai honte d’etre Breton

  34. monique

    fermez le ban……
    plus d’ecotaxe…vive la pollution

  35. Gari

    C’est moi où l’écotaxe, qui est censée être « écologique », se base sur une technologie de pointe nécessitant rien de moins que des satellites (GPS) ? Une bonne dose de complexification technologique obligatoire, c’est la méga-machine qui est contente !

  36. chantron

    l’ écotaxe c’est l’avenir de notre humanité, qu’ un porte s’ il faut payer
    plus chère pour nous préserver .

  37. Guerin

    bonjour
    URGENCE !
    je pense qu’il faut absolument lancer une pétition pour la mise en oeuvre del’eco taxe pour contrer le lobbi des camionneurs et paysans gavés de subventions…
    Une telle initiative remporterait j’en suis sur un incontestables succés aupré des français lassés du chantage permanent qu’exercent ces braves gens sur nous.
    Une restructuration du systéme de distribution par la consommation proche des consommateurs doit être mise en oeuvre !

  38. pierre-yves jan

    Sauf que cette ecotaxe ne nous a pas ete demande…on s est servis comme ca dans les caisses. Au depart l ecotaxe n etais propose que pour l’alsace…la Bretagne n en veut pas…eh bien laisser les regions decider…de meme c est l idee d ecotaxe…decider par paris
    La bretagne edt consciente au niveau de l environnement…on a des rails mais peu utilise pour certain…le giron sncf rentabilite…quand a ecomouv c est une sous filiale de la sncf…
    Autonomie de chaque region…autosuffisante.
    Plus d aide de Paris ou d autre region sauf si accord mais plus d imposition…

  39. Jean-Marc

    « Sauf que cette ecotaxe ne nous a pas ete demande »

    je dois dire, que personne ne m a demandé si je voulais payer la TVA, l IR, la TIPP, la CSG, la CRDS,…

    Enfin si… les factures (pour la TVA et la TIPP), et les prélévements sur la fiche de paye (CSG, CRDS) et les impôts (IR et ISF)
    et, bêtement, je les ai laissé faire…

    Sinon, pourquoi pas l Autonomie de chaque region…autosuffisante. ?

    c’est une idée à creuser :

    interdiction donc, pour la bretagne :

    d ‘importation de soja et maïs (depuis les USA et brésil)
    d importation (depuis les autres régions) d électricité
    d’importation d aides massives pour l agriculture nationale (qui seront supprimées, au profit d aides régionales)
    d’exportation (vers les autres régions, qui n ont pas le droit de les acheter) de poulets, porcs et vaches industrielles gavés, à la qualité médiocre
    d exportation de lisier et d algues vertes

    Pour ma part, n’étend pas breton, je serai farouchement FAVORABLE à une telle proposition.
    Malheureusement, j ai peur que les benêts rougeots ne te suivent pas :’(